La Grainerie, située à Balma, est une scène renommée pour les spectacles de cirques et son soutien à la création circassienne. La Grainerie est un partenaire de longue durée de Poussière d’images.
Mercredi 24 septembre 2025 à 19H (La Grainerie, Balma)
CABARÉ DE PENSAMENTOS
NONSENSE
Conférence-spectacle
NonSense, c’est un cabaret de la pensée et du mouvement qui nous invite à une réflexion sur les crises actuelles. Artistes, intellectuel·les, activistes venu·es du Brésil, d’Espagne, de France et d’Europe y sont invité·es à partager leurs visions du monde et à imaginer d’autres possibles.
Nonsense mobilise les langages poétiques et performatifs pour renouer le dialogue et créer de nouveaux espaces de rencontre. Entre cirque, démocratie et écologie, cette édition interroge la permanence des sociétés comme des cultures et la résilience des êtres vivants.
Intervenant•es :
Geni Núñez
Geni Núñez est une militante indigène guarani, écrivain et psychologue.
Elle est titulaire d’un post-doctorat de l’Institut d’études avancées de l’Université de São Paulo (USP) et d’un doctorat du programme interdisciplinaire de troisième cycle en sciences humaines de l’université fédérale de Santa Catarina (PPGICH/UFSC). Elle est membre de la Commission des droits de l’homme (CDH), du Conseil fédéral de psychologie (CFP) et de l’Articulation brésilienne des psychologues indigènes (Abipsi). Elle est co-assistante de la Commission Guarani Yvyrupa (CGY).
Elle est l’autrice des livres Décoloniser les affects ; Expérimentations sur d’autres façons d’aimer (Anacaona, 2023), Jaxy Jaterê (2023, non traduit) et Felizes por enquanto (2024, non traduit).
Elsa Dorlin
Elsa Dorlin est professeure de philosophie politique contemporaine au département de philosophie de l’Université Toulouse Jean Jaurès (UT2J) et co-directrice d’ERRAPHIS. Elle a été maîtresse de conférences à l’UFR de philosophie de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et a reçu la médaille de bronze du CNRS en 2009 pour ses travaux en philosophie féministe, genre et sexualité.
Au carrefour de la philosophie foucaldienne, des épistémologies et philosophies féministes en particulier celle de Judith Butler et des traditions matérialistes (en particulier la philosophie africaine-américaine et caribéenne francophone), elle a développé une réflexion sur une analytique de la domination (comment penser le rapport entre les rapports de pouvoir, de genre, de classe et de race, depuis la philosophie, l’histoire et les sciences sociales) et une phénoménologie de la domination (notamment à partir de l’œuvre de Frantz Fanon).
Elsa Dorlin est notamment l’auteure de La Matrice de la race. Généalogie sexuelle et coloniale de la Nation française (La Découverte, 2006), Sexe, genre et sexualités. Introduction à la théorie féministe (PUF, 2008) et Se défendre. Une philosophie de la violence (Zones, 2017)
Ana Carrasco Conde
Ana Carrasco Conde est philosophe et enseigne cette discipline à l’Université Complutense de Madrid depuis 2013. Elle y enseigne des cours axés sur ses deux domaines de recherche historiques : la philosophie et la littérature grecques, et la philosophie allemande du XIXe siècle, avec une spécialisation dans l’idéalisme et le romantisme allemands. Elle est surnommé « la philosophe du mal » et, à d’autres occasions, « la Perséphone de la philosophie ». Elle ne sait pas si c’est vrai, mais elle explore toujours les zones d’ombre. Elle étudie le mal, la souffrance, la douleur, la terreur, l’horreur et la mort, toujours avec un pied dans le monde antique. En 2023, elle remporte le Prix Eugenio Trías d’essai pour son ouvrage La Muerte en común (La Mort en commun, non traduit), paru en 2024. Le magazine El Cultural a déclaré qu’elle faisait partie des « 10 jeunes philosophes dont les réflexions et les recherches façonneront la pensée et les débats des décennies à venir » (2 novembre 2020).
Artistes de cirque :
Marco Motta
Marco est né à Salvador, Bahia. Dès l’adolescence, il explore le langage du mouvement à travers le break dance et la capoeira. À l’âge de 17 ans, il s’installe en Espagne, où il commence à travailler comme danseur professionnel. C’est alors qu’il découvre le cirque et décide d’explorer cette discipline de manière autodidacte. Au fil des ans, Marco a créé son propre style personnel, qui combine la technique des sauts (piste) avec le break dance et la contorsion. Pour lui, le cirque est synonyme de créativité et de liberté, et suppose une manière d’exprimer ses préoccupations et ses expériences. En 2017, il remporte le Prix spécial du jury au Festival Mondial du Cirque de Demain avec son numéro de sangles aériennes Strange Fruit, puis en 2021 il intègre le Coletivo Instrumento de Ver pour la création de 23 Fragments
Maïra de Oliveira Aggio
Maïra de Oliveira Aggio est une artiste-chercheuse brésilienne originaire du Nordeste installée en France. Diplômée de l’ESAC (Bruxelles) après avoir étudié à l’Escola Nacional de Circo de Rio de Janeiro et les Universités de Danse Contemporaine UFRJ (Rio de Janeiro) et UNICAMP (Campinas), elle a enseigné le cirque au CIAM (Aix-en-Provence) et ARCHAOS (Pôle National des Arts du Cirque, Marseille). Aujourd’hui, elle écrit son premier spectacle solo MACACADA, qui croise les thématiques de la contre-colonisation des savoirs, l’écologie, le féminisme et le spectacle vivant. Elle est lauréate de la Bourse Écriture Cirque 2021 de l’Association Beaumarchais, ainsi que la Bourse Écriture en Campagne de LATITUDE 50 (Pôle des Arts du Cirque et de la Rue, Belgique). Elle est l’autrice de la postface du livre de Antônio Bispo Dos Santos La Terre donne, la terre veut (Wildproject, 2025).
Thiago Souza
Thiago Souza est un artiste de cirque brésilien installé à Barcelone depuis 2022. Diplômé en arts du cirque à la Flic (Turin), ENCLO (Rio de Janeiro) et Spasso (Belo Horizonte), il possède également un diplôme en communication sociale de l’UniBH. Cofondateur et co-auteur de la Cia Doisacordes, dont la pièce Cá entre nós est lauréate de la plateforme européenne Circusnext 2024. À travers ses pratiques, l’artiste cherche à utiliser les possibilités du cirque comme une opportunité de réfléchir et de questionner cette forme d’art, en rompant avec les images hégémoniques et les schémas traditionnels, et en proposant de nouvelles images qui éveillent l’imagination individuelle et collective. Parmi les groupes d’étude récents, citons la participation à la résidence collective La Parola Ai Corpi – « The Stolen Heritage » (Milan, 2024), proposée par Quattrox4. En collaboration avec d’autres artistes et chercheurs, le groupe a exploré la décolonisation, la race et les relations de pouvoir, en utilisant le cirque comme espace de recherche et de dialogue horizontal entre la théorie et la pratique.
Et aussi, en écho au Nonsense
Le vendredi 26 septembre 2025 à 19h, à la Librairie Terra Nova
Rencontre avec Maïra de Oliveira Aggio, autour du livre La Terre donne, la Terre veut de Antônio « Nêgo » Bispo dos Santos, dont elle a signé la postface, paru aux éditions Wildproject. En présence de Joana Maria de Oliveira Santos, fille de Nêgo Bispo, représentante politique de sa communauté de marronnage.
Avec ses « mots semés », Nêgo Bispo, grand maître afro-brésilien de quilombo, détruit les fondements du monde colonial, montre les relations vitales aux animaux, à notre corps, à nos jardins, et nous invite à une autre façon de parler et de penser. Maïra Aggio, qui l’a connu de son vivant, viendra nous présenter ce texte, l’accompagnant de temps de performance tirés de son spectacle « MACACADA, étude d’une singe brésilienne ».
Dans le cadre de la saison Brésil-France 2025
Avec le soutien du programme Erasmus + de l’Union européenne.
Dans le cadre de Pyrenart II, projet européen cofinancé par le FEDER (POCTEFA).
Avec le soutien de Acción Cultural Española (AC/E)
L’Europeia de Circo, allez-y avec Tisséo ! Ce spectacle est éligible au programme de fidélité Clubéo, dans la limite des places disponibles.
Les reportages de cirque sont ouverts à tout.e photographe, quelle que soit votre expérience. Un photographe de PI couvre ces événements. Il n’est donc pas possible de satisfaire toutes les demandes…
Mais avant de vous engager vous devez prendre en compte les spécificités. L’éclairage est faible alors que les sujets peuvent se déplacer rapidement. Il faut donc prévoir des objectifs lumineux. Un appareil photo disposant d’un mode silencieux est fortement recommandé. Si votre appareil n’est pas totalement silencieux vous serez limités (pas de photo pendant les moments de silence, ni de rafales intempestives).
Pas de flash, pas de pied, pas de déplacement pendant le spectacle, ne pas activer le faisceau d’aide à l’autofocus, éviter l’écran lumineux (pour les spectateurs de derrière).
Respecter le public et les artistes (vous devez être très discret)
Bien lire la charte du reportage (version 2023-2024):
https://www.poussieredimage.com/wp-content/uploads/2023/08/Saison-2023-2024-Charte.pdf
En vous inscrivant, vous vous engagez à être présent. D’une part pour respecter notre partenaire, d’autre part parce que vous avez été retenu.e, alors qu’il y avait peut-être d’autre demande pour ce spectacle. Si néanmoins vous avez un imprévu de dernière minute, merci de me prévenir le plus vite possible. Parfois, il est possible de trouver un remplaçant.
Vos photos seront envoyées signées dans le format que vous souhaitez (éviter un format trop lourd, 1800×1800 sur le plus large côté est un bon compromis) et renommées (ex. empaque_Benoit Joudiou_01.jpeg) à Clara Campoy : clara-campoy@la-grainerie.net
Merci de mettre égalemeen copie reportage.poussieredimag@gmail.com
Pour plus de renseignements Benoît Joudiou : reportage.poussieredimag@gmail.com